Lancement du Partenariat Mondial pour l’Intelligence Artificielle

17/6/20

Actualités

Le 15 juin 2020, la France a relayé une déclaration qui valide la formation du Partenariat Mondiale sur l’Intelligence Artificielle (PMIA). Lancé en 2018 par Justin Trudeau (Premier ministre canadien) et Emmanuel Macron, le processus est désormais en route.

Le PMIA, c’est avant tout une initiative internationale qui a pour objectif de définir des objectifs, un développement, et une utilisation responsable de l’intelligence artificielle. Plusieurs secteurs sont concernés : société civile, gouvernements, industrie et milieu universitaire (et de la recherche donc). Pour ce pacte dont il y a quinze membres fondateurs, il faut que le développement de l’intelligence artificielle (en pleine expansion actuellement) soit basé sur les droits de l’Homme, l’inclusion, la diversité, mais aussi la croissance économique et l’innovation.

Les pays sont nombreux à faire partie du PMIA : France, Canada, Allemagne, États-Unis, Australie, République de Corée, Italie, Japon, Inde, Mexique, Nouvelle-Zélande, Singapour, Slovénie, Royaume-Uni, et Union Européenne. Ces pays vont devoir faire des liens entre théorie et pratique au sujet de l’intelligence artificielle. Cela va se baser sur des activités de recherche de pointe, mais aussi des mises en application. En quelque sorte, il s’agira de lier la théorie de la recherche à la pratique de la mise en application.

Quatre thématiques majeures composent ce PMIA : utilisation responsable de l’intelligence artificielle, gouvernance des données, avenir du travail, innovation et commercialisation. Tout ceci sera lié à des thèmes d’actualités et d’utilité, certains penchant même vers une idée de recherches sur ce que l’intelligence artificielle pourrait faire en lien à une épidémie ou une pandémie.

Le PMIA siègera en deux lieux, à Paris et à Montréal. Rien de plus logique étant donné que le pacte est un initiative franco-canadienne. Des assemblées plénières annuelles se dérouleront dans les deux lieux alternativement, afin que des experts puissent discuter des avancées et des orientations à prendre.

Citons également l’enthousiasme de Cédric O, secrétaire d’État au numérique : “le Partenariat mondial pour l’IA incarne un bel élan collectif transnational que la France est fière d’avoir initié avec le Canada. Regroupant aujourd’hui 15 membres fondateurs, le projet conjugue la confiance envers l’apport de l’IA pour répondre aux grands enjeux de la planète, avec la volonté de guider et d’encadrer les usages technologiques en cohérence avec nos valeurs”.

Ce projet de recherche témoigne que les réflexions sur le numérique se tournent vers l’avenir, mais qu’il y a une volonté de non-dangerosité en ce qui concerne les nouvelles technologies. Le passé nous a bien trop souvent montré que les inventions et avancées technologiques pouvaient être utilisées à mauvais escient, les dirigeants de nos sociétés doivent donc faire le maximum afin de minimiser ces risques qui ne seront toutefois jamais inexistants.

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