Le “neurchi” : la nouvelle tendance des réseaux sociaux

26/2/21

Actualités

Vous ne connaissez peut être pas encore les neurchis, ces groupes qui envahissent actuellement Facebook. Cet article va vous permettre de découvrir ce concept fort intéressant.

Qu’est-ce qu’un “neurchi”? Le terme est le verlan de “chineur”, issu du verbe “chiner”. Selon la définition du Larousse, il s’agit d’un terme familier qui signifie “Brocanter. Chercher des occasions chez les brocanteurs, les antiquaires, dans les marchés aux puces, etc.”. Le chineur est celui qui est un professionnel afin de savoir trouver la perle rare.

Ceci résume de façon imagée le principe de base du neurchi. Des membres se rassemblent autour de thématiques diverses et variées, bien souvent identifiées sous le nom de “Neurchi de ...”. On y trouve des mèmes, des contenus divers partagés, qu’ils soient extérieurs à Facebook ou non (de plus en plus de groupes se repartagent des captures d’écran prises à d’autres endroits, sur d’autres groupes ou d’autres pages.

Le terme de “neurchi” est lié au vocabulaire de la brocante et de la trouvaille.

Le tout premier neurchi, “Neurchi de mèmes”, a été créé en mai 2016 par un utilisateur parisien sous l’inspiration d’un modèle britannique équivalent. En quelques mois, le principe se développe jusqu’à arriver à sa grande importance actuelle.

Les thèmes sont variés : sujets politiques, émission de télévision, humour, thématique générale, culture... Les membres sont souvent nombreux, cela pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers de membres. Face au succès grandissant du principe et à sa démocratisation, les suggestions de neurchis sont de plus en plus nombreuses, les thèmes de plus en plus variés, et les membres de plus en plus nombreux.

Les groupes sont fermés, c’est-à-dire qu’il faut faire une demande afin d’y rentrer en répondant à plusieurs questions et/ou en acceptant le règlement du groupe. Dans ces règles revient presque toujours celle de l’interdiction du “tag sauvage”, c’est-à-dire identifier quelqu’un dans un commentaire sans véritablement commenter la publication (uniquement le tag d’un autre utilisateur donc).

Les neurchis semblent très appréciés par la communauté des utilisateurs de Facebook. Ceux-ci donnent une nouvelle vie au réseau alors en panne de nouveautés et d’inspiration. Numerama disait même : “les neurchis ont réussi un exploit : ramener de jeunes internautes sur Facebook et en faire un réseau edgy, parfaitement dans les codes sociaux du web”. Leur bienveillance est très souvent relevée, bien que certains groupes soient peu modérés, entraînant toutes les dérives conséquentes possibles (harcèlement, ;propos homophobes, sexistes, haineux). Mais cet aspect négatif n’est aucunement entraîné par le concept du neurchi, et peut s’observer partout sur les réseaux sociaux...

En conclusion, n’hésitez pas à aller découvrir ces neurchis, en particulier si, comme moi, vous trouviez Facebook en grande perte de vitesse. L’intérêt est clairement regagné de par ce concept de partage social communautaire par excellence!

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